jeudi, 23 août 2007
Les pierres pleurent
Nous nous accrochons à la roche. Dans toutes les guerres, à chaque instant, c’est l’escalade. Dans la verdure mordorée, si tant est que cela signifie quelque chose (mais qui nous le dira ?), vos valses se désagrègent. Je soutiens, j’affirme, j’assène avec force la nécessité de traverser le ruisseau tout de suite. Mon camarade le plus proche, à la faculté de théologie, se nommait Thomas Jansen ; plus tard, quand nous devînmes pasteurs, je le perdis de vue. Le bel azur me met en rage. C’est quand même là-bas que tu t’es fait cracher dessus par un alpaga. Il s’est fait mettre le grappin dessus au coin de la rue ; c’est l’escalade. Nous nous accrochons à la roche.
[14 juillet.]
14:25 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
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