mercredi, 22 août 2007
Saltimbocca
Contre ton front vengeur, le soleil
Trouve d’autres amertumes.
J’écris un livre ; tu t’en bats l’œil,
Aigre comme mille agrumes.
Au cirque ça fouette la friture
Tout autant que le vieux lion :
Dépenaillée crinière, l’armure
Du clown est l’autre bastion.
Je me suis perdu dans les feuilles !
Les numéros qui nous endeuillent !
Tu n’as pas dit le fin mot
Et je m’abreuverai à la cruche,
Tant que ces vils animaux
Auront leur drôle parade brusque.
[14 juillet. (Ces plusieurs textes écrits le 14 juillet repointent timidement en orientation invoulue vers le billet Quatorze.]
14:25 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
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