lundi, 08 octobre 2007
Tant que nous grimperons...
Tant que nous grimperons
tant que notre ferveur
d’aller vers le soleil
ponctuera d’horizons
le futur enchanteur
ce sera le marasme
& la désillusion
la chasse aux phalènes
courir les fantasmes
en ce monde crevé de dérision
crises de
foie crises d’asthme
des larmes la douleur à perdre haleine
sanglots qu’Iseult de-
vra ravaler d’avoir dévoré Tristan
à rêver de l’Utopistan
Tant que je vois, de ce côté du mur,
ton sourire
ou le nuage au visage pensif
même sans futur,
je peux espérer d’écrire.
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Ce poème sert d’ouverture à une nouvelle rubrique.
Le titre apparent de la rubrique est Ta nurse, ton fils, mais le titre réel, refusé par l’hébergeur H&F pour cause d’incompatibilité typographique, est
µ t e x t '
Je laisse les épigones de Genette s’étriper pour savoir lequel est plus rhématique ou thématique que l’autre… Pour moi, l’un est le titre par défaut de cette série de textes qu’ici j’inaugure ; l’autre, son vrai titre, polysémique et surtout policémique.
Je distingue aussi, au sein de cette rubrique, entre trois types de textes : méditations, récits et arcanes.
Le poème ci-dessus appartient à la série des arcanes.
23:15 Publié dans Ta nurse, ton fils | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, écriture
Commentaires
Vous avez bien de la chance de voir les sourires derrière les murs
et bien de la chance aussi d'être inspiré par ces sourires.
pas mal ce nveau poème, pris sur le vif ta nurse ton fils mon fils c'est drôle , je préfère l'autre titre µtext , cela vous va mieux et vous pourrez y fourrez vos arcanes
nous n'y verrons que du feu.
Écrit par : if6 | mardi, 09 octobre 2007
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