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jeudi, 22 novembre 2007

....... gubre gon .......

    Je m’éloigne en pleurant dans la lugubre gondole. Non, je ne pleure pas ; je suis plus vautré qu’allongé. Le désespoir me serre, et je ne sais même pas si le ciel est noir. Une lueur de douleur perce la trame des ténèbres. Lentement, le corps emporté à la dérive, las, je contemple les clapotis sombres où mon reflet n’apparaît pas. On a frappé trois coups secs dans le désert des forêts, au point de chasser l’ombre de l’eau. Ma vie s’en va dans la lugubre gondole.

15:49 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Musique, écriture

Commentaires

hum cher gubre gon

je m'égubre en lisant votre texte
n'avez-vous pas de ci de là, dans votre tourtière pleine de gubre une petite traduction à faire qui puisse vous remonter les gons?
Je me suis permise de traîner dans votre
coin (vous m'excuserez n'est ce pas?)
mais vous ne pleurez pas c'est déjà ça
vous n'êtes pas si gubre, Cher Gon.
allez des bises pour la 2 à droite. :)

Écrit par : if6 | jeudi, 22 novembre 2007

Un peu de musique pour MuMM ?
Mendelssohn, Lieder ohne Worte :
Venezianisches Gondellied op. 19 n. 6
Venezianisches Gondellied op. 30 n. 6
Venezianisches Gondellied op. 62 n. 5.
On sera plus heureux, comme Felix !

Écrit par : patricia | vendredi, 23 novembre 2007

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