mercredi, 27 février 2008
Gare de Facture (version 410/500)
Ornette brandit les oriflammes, et l’orage tombe en miettes, cendres pour branches.
Le jour se lève sur Arcachon. Les promoteurs ont tout salopé, bien sûr ; l’anarchie règne dans la station balnéaire ; seul un quartier, ou deux, a gardé une part des tonalités harmolodiques.
Les lueurs rougeoyantes sur fond de ciel benzène dorment d’un sommeil tardif, à ne pas prendre au tragique. Trouée dans la nuit brune qui luit aux paupières lourdes. Le seigle s’envole en feuilles de papier d’écume.
23:23 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fiction, écriture
Les commentaires sont fermés.