lundi, 20 juin 2011
Pakistani Pomade (version 510/620)
Quand elle se mêle de suivre le cours du vent, on peut dire qu’elle y réussit à merveille, et sa langueur vaut toutes les approches. Au bas du bois l’enfant tomba. Ce matin pourtant, en ouvrant le portail, je fus surpris d’observer une pie croiser, sur le trottoir, le chat gris des voisins, sans qu’ils s’ignorent (non : leurs yeux se rencontrèrent) mais sans recul, sursaut ni allure de défiance.
Le chat sait qu’il n’est pas assez costaud. La pie sait voler. Ou alors ils se connaissent. Ou encore ils ont lu Colette. Ou Vercors. Ou foutez-moi la paix, avec ces gueulements de vent.
Elle sait y faire. On ne joue plus.
15:15 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué, Knobs & thorns, YYY | Lien permanent | Commentaires (0)
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