dimanche, 29 janvier 2012
Sur la photographie d'un berger de Beauce (à moi envoyée par une amie)
Fier et noble, le Beauceron,
Chien à faire pâlir Rodrigue
(Janois, qui du pseudo Rod brigue
L’amour de qui le hausseront
À la gloire), s’il pue du rond,
Au moins ne connaît pas l’intrigue
Et, aboyant dans la garrigue,
Mord ceux qui le nonosseront.
Noir d’ébène et feu de chimère,
N’est pas chienchien à sa mémère
Ce canin qu’on dit arlequin.
Et, même en Beauce, le bellâtre
Ne peut, avec son saint-frusquin,
Lutter, même à gent androlâtre.
12:15 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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