dimanche, 04 novembre 2012
Tulips – Amores, I [41]
ta frêle voix
Me parvint bondissante sur la ligne
et soudain je me sentis
chanceler
Sous les cris les cahots de fleurs joyeuses
menues sautillantes des flammes à talons hauts
faisaient des courtoisies devant mes yeux
ou scintillant se penchant vers moi
Levèrent les yeux
leur visage adorable et impertinent
je sentis partout sur moi leurs mains ondoyantes
entourbillonné je me retrouvai projeté dans une danse délicieuse
là-haut
Là-haut
en compagnie des majestueuses
pâles étoiles et de la Facétieuse
lune
ma douce
Quelle folie me saisit combien je pleurai en entendant
par-dessus le bruit du temps
par-dessus les marées et la mort
doucement
Bondissante
ta voix
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Texte original ::: ici — là. Et aussi yonder encore. (pas vrai-ment)
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