jeudi, 29 novembre 2012
Pour quel livre de cendres
Toujours encore alors ce sera le matin — au petit matin — réveillé par le vacarme — vrombissements du chauffage — qu'on aura le temps — curieusement — de pondre quelques lignes pour ne pas laisser s'étioler, dans le gris étoilé, ces carnets d'infortune. Et pas la patience, ni les moyens techniques, pour s'assurer que l'on est parvenu à 87 mots. Il suffirait d'un Christ — déroulé à la façon d'un torrent, d'un serpentin — sur la page pour que les pages reprennent — encore — leur pesante légèreté — tiens, voilà un oxymore. On est lassé des oxymores.
06:03 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)
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