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mardi, 18 décembre 2012

4407 – 5144

    L’intervalle n’est jamais secondaire. Chaque paragraphe constitue une masse blanche qui s’interpose entre les intervalles. Le texte fait grise mine. L’auteur – le « scripteur anonyme de la table du fond » n’est jamais très loin – puise dans la matière diverse de ses jours (écrits, discussions, souvenirs, fantasmes, fanatismes) de quoi alimenter ces sortes de romans tout à fait incongrus et conventionnels. À force d’abuser des adjectifs, il a réussi à décourager ses éditeurs, qui ne le lisent que d’un œil, ou se contentent de demander au service juridique de vérifier qu’il n’y a rien de contentieux entre ses pages. Alors, dans la masse blanche, apparaissent des ponctuations grises, noires, caduques, l’illusion d’aller de l’avant.

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