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dimanche, 06 janvier 2013

Broderie pour Nerval

    Faut-il déplorer qu'il n'y ait plus, à Meaux, de femme mérinos ?

₩ | « Moi, je m'étais brodé sur toutes les coutures. »

 

Le dos moulu, toutes les 22 minutes, il laissait un nouveau lambeau sur le mur bleu. À l'époque des jeux au fronton, tout était vert et blanc, même le ciel. Se pencher jusqu'à s'allonger sur le tapis défraîchi, avec ses arabesques, pour observer l'embrasement modeste du tas de feuilles. Chant du coq à la nuit. Il laisse en suspens l'espoir de replacer, dans un repli, le nom "orvignerie".

 

Facebook est le bloc-notes ; les blogs sont le pavé. Face à cela, mon visage tente de faire bloc, mais perd à chaque coup de dé. Coutures = fissures. Quand je serai fou, je veux apprendre à dessiner des vanneaux -- pas à tisser des paniers. Mon visage se creuse, et je creuse un livre.

Tous les minuits dont le souvenir peut revenir doivent venir clore le Livre des Mines. Samedi d'un retour. Incompréhensible, s'il est un lien entre l'Émile Blanche de Nerval et le portraitiste de Proust, autrement que dans ce genre de filiation sémiotique dont on ne veut plus entendre parler. La Blanche : drogue et collection crème. Il se doit d'intituler ses oeuvres complètes La Polygraphie du narval.

 

Sur le canapé en tissu rayé, tu anticipais les insomnies du canapé en tissu rouge.

Onze cygnes

05:29 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0)

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