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vendredi, 08 janvier 2016

La cave, 1.

    Tout ne peut que commencer à la cave, à moins que ce ne soit par la salle de bains principale (qui n’est pas la plus spacieuse).

Commençons donc à la cave.

Il faut bien commencer.

La cave, réduit balayé de gravier coincé sous l’immense dalle, en bout de garage, contient des casiers très partiellement garnis — peu, mais d’excellentes bouteilles — mais aussi des balais, un sac de graines pour oiseaux, des pelles à déneiger, une tondeuse électrique à bras qui n’a encore que peu servi (la précédente, léguée par l’ancien propriétaire) est tombée en panne. J’en oublie, car je n’y suis pas : peu importe, un autre jour, je ferai l’inventaire aussi exhaustif que possible de ce maigre réduit.

Du gravier monte forcément une complainte.

Cette complainte tourne autour de deux phrases.

C'est un tramway nommé voie romaine. — Écrire ça en 2006, le 31 août même, sept ans avant, au jour près, l’inauguration du tramway tourangeau.

Une punaise dans le talon du pied droit. — C’est plutôt le beau mot d’équinoxe qui demanderait à clore ici et aujourd’hui – temporairement – le propos, peut-être parce que c’est le début de la saison des vendanges (→ cave) ou pour se rappeler, confusément, d’avoir rimé ce mot avec ninoxe.

Il fallait commencer, il ne faudra jamais finir.

10:45 Publié dans 16 en 16 | Lien permanent | Commentaires (0)

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