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mardi, 24 mai 2016

The Unanswered Question

    Si la ville venait à se vider de ses voitures, si enfin, même avec d'autres énergies trouvées, la ville était désertée par les pétarades, les bruits de moteurs, le vacarme des groupes électrogènes comme des insupportables vélomoteurs, nous ne manquerions pas de croiser beaucoup plus de passants, nous serions des milliers de piétons à nous croiser sur les trottoirs, mais cela déboucherait nécessairement sur d'autres nuisances, comme les vélos, qui rouleraient n'importe où, sans faire attention à qui que ce soit, ou bien des piétons renfermés sur eux-mêmes, robotiques.

L'utopie s'achève toujours en dystopie, en navrance. Il n'y a pas de refuge, pas de tour d'ivoire qui tienne, pas de pré carré qui permette de courir à son rythme personnel.

Le plus beau des amours se termine en cadavre. La poésie, art de mémoire, finit détruite dans des cellules sombres. Le garçon qui n'a pas connu la désillusion se charge de remords comme un dauphin boursouflé. Bref, c'est la pagaille et la mortitude.

Comment connaître d'autres horizons.

Ce ne sont pas les passants que je croise qui détiennent la réponse.

Commentaires

Optimiste, hein ?

Écrit par : Alice | jeudi, 02 juin 2016

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