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lundi, 20 juin 2016

Intérieur jour

    Les empreintes dans le granit d'un monde intérieur imaginaire fuient devant la probabilité des heures, la pétrification des horizons. Il n'y a jamais un moineau dans le ciel quand le ciel interminablement reste gris, il n'y a pas un pinson pour surprendre la marche, pour promener ses trilles sur une portée tout aussi imaginaire que le monde intérieur fait d'effusions, d'étreintes, de châteaux en Espagne comme de road movies en Australie.

Passez muscade, pour la cavalcade des saisons.

Plus de printemps, rien que de mornes saisons. Jamais plus voir le pinson à la cime, contempler de nulle part l'abîme.

Chialer dans la cuisine, avec Flaubert et la possibilité intense du quadruple génitif, à contempler la disparition de la possibilité du pinson des arbres, quand il passe dans le trou béant de votre monde intérieur, à moins aussi qu'on ne soit géniteur, qu'on n'ait engendré une nouvelle vie, vivre pour les plus hautes amours.

Tout asservir.

Être tout asservi ?

Ce matin aussi, les arpèges ne sont pas les alpages, les carambolages ne vont pas en cavalcade, quand je franchis le rond-point pour m'aller abreuver aux arbres je fais toujours hyper gaffe.

Prosit, à la gentiane ou à la camomille.

Saisons inexistantes, tout est gris.

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