mardi, 27 septembre 2016
Poème tamarin
Je me rendais un dimanche matin à l'église, en suivant le bord d'une large chaussée plantée de tamarins et de bois noirs à touffes blanches. — Dieu aura pitié de nous, reprit Virginie ; il exauce la voix des petits oiseaux qui lui demandent de la nourriture.
L’aigu bruissement des ruches naturelles,
Parmi les tamarins et les manguiers épais,
Se mêlait, tournoyant dans l’air subtil et frais,
À la vibration lente des bambous grêles
Où le matin joyeux dardait l’or de ses rais.
De beaux arbres, parmi lesquels se remarque le tamarin, succèdent aux fourrés d’épines. J’avais divisé le feu en cinq classes, l’eau en sept genres, les animaux en quatre-vingt-deux espèces ; j’avais inventé les talismans, j’avais compté le nombre des morceaux de tamarin et la forme des soucoupes d’or.
▓░▒ Ce que ces sylvestres absorbaient, c'étaient des boissons fermentées et pimentées tirées des gousses du tamarin.
16:37 Publié dans Centons du jeu de dés, Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)
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