lundi, 21 novembre 2016
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Il m'est impossible d'écrire en état de totale désespérance, dans la noirceur. Si je suis triste et si j'arrive à écrire, c'est que je ne suis pas assez triste. Le poème, si je peux l'écrire, ne me guérit pas de ma mélancolie ; c'est plutôt ma mélancolie qui a commencé à se dissiper au moment même où j'ai ébauché le geste de penser le poème (ou au moment où le poème a commencé à se faire entendre en moi avant de le transcrire).
15:25 Publié dans Part oétique | Lien permanent | Commentaires (0)
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