lundi, 05 décembre 2016
Septante-deux
6.12.2015.
perdure aussi à la lisière
un certain sentiment d'effroi
livres posés sur le bois froid
évoquent l'encre nourricière
ce n'est pas vrai ce que l'on croit
qui a mis sa main en visière
sans se défaire de l'œillère
poursuit un sillon trop étroit
assez rapetassé le vide
& l'aube son effet bifide
souvent sous le masque de nuit
assez parti d'une rature
à torturer le temps qui fuit
pour l'encre qu'idiot j'endure
18:31 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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