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samedi, 28 décembre 2019

ATR ֍ 4

16 février 2020

Perpétuellement hanté par les temps de police

Le pauvre fou traqué erre et vagabonde.

Les imprécations qu’il lance dans le béton

Ou vers le ciel donnent le ton

De ton poème. Pas que ça mollisse,

Ou qu’on perde du fou l’haleine nauséabonde.

 

Personne n’a compris pourquoi on le traque,

Et personne ne lui pose la question.

Quand il entre dans un bar, il

S’assoit et commande un abricot (un Pampryl).

Jamais l’aborder en premier : il se braque.

Il faut le laisser, depuis son bastion,

Débiter ses bobards, vraiment un plein baril.

 

Ce matin il se plaint des chevilles

Et « derrière les genoux » : c’est un supplice.

Bientôt il racontera comment ses cheveux longs

Le cachent des flics. Evidemment, c’est selon

L’humeur. Jamais il n’a dragué nos filles –

Mais son Pampryl, dit-il, c’est un délice.

 

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