mardi, 18 février 2020
128–Hae-won Chang–Piano
Une partie de billes durait une ou deux minutes, dans la cour de l’école. Je me rappelle surtout les folles parties de CM2 une fois la nouvelle école construite, et le préau autour duquel se déroulaient les parties.
Pas question de décaniller : c’était un autre jeu.
Le jeu consistait à tiquer (mot qu’emploie mon fils cadet (comment disions-nous ? pareil, peut-être, et j’ai oublié)) trois fois d’affilée. La difficulté consiste dans le fait que si on rate de peu la bille de l’adversaire, la sienne se retrouve proche, donc en posture délicate ; par ricochet, si j’ose user de cette métaphore, une bille très proche n’est pas si facile que ça à tiquer trois fois de suite, car il ne faut pas tirer trop fort (de crainte de l’éloigner) ni trop doucement (de crainte que les billes ne soient collées, ce qui signe la victoire de l’adversaire).
08:42 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Si l'on disait "tiquer" dans mon enfance et que votre fils utilise toujours ce mot, il y a de grandes chances pour qu'on le dît aussi à votre époque "intermédiaire"…
Écrit par : Didier Goux | mardi, 18 février 2020
Oui, et d'autant plus que je n'ai pas souvenir d'autre mot... et que nous sommes plus proches, vous et moi, en âge, que mon fils et moi...
Plaisir de vous retrouver ici, ça rappelle le bon temps de vos joutes ludiques avec Aurélie B.
Écrit par : MuMM | mercredi, 19 février 2020
Savez-vous ce qu'elle devient, cette chère Aurélie ?
(C'est amusant que vous l'évoquiez, d'ailleurs, car voilà quelques jours, je me suis amusé à plonger dans les entrailles de "Touraine sereine", vers 2007 ou 2008, et je suis retombé sur nos échanges de l'époque, avec elle et aussi avec la jeune Chloé.
Bref : Tempus fugit, et toutes ces sortes de choses…
Écrit par : Didier Goux | mercredi, 19 février 2020
Pardon pour la parenthèse non refermée…
Écrit par : Didier Goux | mercredi, 19 février 2020
Pour Aurélie, je sais qu'elle a enseigné dans notre département d'anglais pendant 3 ans quand j'étais directeur et que j'avais dû ferrailler ferme pour la faire engager, contre l'avis du ponte en linguistique. (En d'autres termes, elle me devait la possibilité qu'elle a eue de préparer sa thèse tout en enseignant à l'Université, et non en collège.) Pendant la troisième année, elle s'est soudainement mise à ne plus me parler, sans que j'arrive à savoir pourquoi ; je lui ai même demandé ce qui se passait et elle m'a assuré que tout était normal, que rien n'était changé.
Recrutée ensuite comme MCF à Clermont-Ferrand, et je n'ai évidemment plus eu de nouvelles. J'ai su depuis lors qu'elle disait à qui voulait l'entendre que j'avais cherché à la bloquer en l'empêchant d'être recrutée : comme cela est tout bonnement le contraire de la vérité, je pense qu'elle s'est laissé monter le bourrichon par je ne sais quel connaud qui lui a raconté des bobards. Les deux collègues qui m'ont rapporté ces propos tenus à Clermont-Ferrand m'ont dit par ailleurs qu'elle draguait éhontément mon actuel directeur d'UFR. Bref, l'université est un monde très sain, psychologiquement, comme on voit.
Écrit par : MuMM | jeudi, 20 février 2020
« Bref, l'université est un monde très sain, psychologiquement, comme on voit. »
On voit que vous ne connaissez pas le petit monde enchanté de la presse ! Il est d'ailleurs curieux, si ce n'est amusant, de constater que, même quand les "mondes" paraissent à première vue fort différents les uns des autres, on finit toujours par s'y retrouver confrontés aux trois ou quatre mêmes choses un peu navrantes.
Il n'y a finalement que le monde de la retraite – j'en atteste ! – pour être à peu près tranquille. C'est la grande paix du caveau, ou du moins de son narthex…
Écrit par : Didier Goux | jeudi, 20 février 2020
Profitez pleinement du narthex, alors !
Et au plaisir d'échanger avec vous de nouveau,
Écrit par : MuMM | jeudi, 20 février 2020
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