mercredi, 19 février 2020
136–Haas–Clavecin
ainsi la trace du renard perd
ue dans la neige et son creux
d’herbe rappelle en pattes-de
-mouche (rappelez-vous ses él
ytres séchés l’insecte envolé
et tout aussitôt becté par le
pinson fureteur) la signature
en pas dans la neige de qui f
ut retrouvé étendu de tout so
n long (olibrius frêle esquif
promeneur et compositeur déso
lé de textes microscopiques),
après l’ultime promenade dans
ce coin propre à ne rien loup
er ni le glapissement du goup
il gueulant à la lune le loup
(coin propre qu’un tel olibri
us ne pouvait nommer autremen
t dans sa langue : Reinecke a
vec ou sans le c, d’autre men
tion pas trace), ou son stylo
sur la page, comme un colibri
furtif minuscule, courant vol
etant tant et tant que sa fol
ie déguisât ces gribouillages
en lignes abstraites comme la
renarde détalant des villages
on ne verra son cadavre (cela
seul) qu’en traces évanouies.
12:20 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
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