mardi, 19 mai 2020
Morphina ::: Morphine
Morphina (Francisca Stöcklin)
Morphine (traduction G. Cingal)
Im Traume fand ich dich,
En rêve je t'ai découverte,
Mädchen, in mondener Nacht
Jeune fille, par une nuit de lune,
Kamst du mir zögernd entgegen.
Tu es venue vers moi à contrecœur.
Auf deiner Stirne träumte ein Stern,
Sur ton front rêvait une étoile,
Deine kleinen Schritte klangen wie Glas,
Tes petits pas comptés tintaient comme du verre,
Um deinen Mund ein überweltliches Lächeln.
Un sourire d'outre-tombe autour de ta bouche.
Deine schmalen Schultern froren im Wind.
Tes épaules frêles gelaient dans la brise.
Ich umschlang dich, deinen eisigen Körper.
Et je t'ai enlacée, toi, et ton corps glacial.
Schwester! wie lange bist du gestorben...
Ma sœur, depuis combien de temps es-tu morte...
Wir sanken, wir fielen.
Et nous sommes tombées, et nous avons sombré. .
Mohn umblühte unser Sterben.
Autour de notre mort ont fleuri des pavots.
09:10 Publié dans Germaniques de mai | Lien permanent | Commentaires (0)
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