Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 20 mai 2020

Schweigen ::: Le silence

Schweigen (Lisa Baumfeld, 1877-1897)

Le silence (trad. G. Cingal)

 

... Und rings das Schweigen ... tödlich schweres

... Et tout autour le silence... mortellement lourd

                              Schweigen,

silence,

Als wär' der stumme, blasse Lebensgeist

Comme si la vitalité, pâle et muette,

So straff geschwellt mit lauten Schmerzensworten,

gonflée à se rompre par des paroles blessantes,

Dass er daran erstickend würgt und schweigt.

en vient à s'étouffer, s'étrangler, à se taire.

Er ringt in mir nach Athem, keucht danach,

Haletante, essoufflée, elle lutte en moi

In einen gellen Schrei zu pressen all

afin de rassembler en un seul hurlement

Das stumpfe Elend ...

toute la grise misère...

                   Einen Schrei, der klirrend

Un cri, qui en retentissant,

Die Seelenfasern auseinandersprengt,

fasse éclater les fibres de l'âme,

Dass mir die blonde, traumumwehte Psyche

tant que mon esprit blond nimbé de rêveries

Verhauchend aufgeh'n darf im blauen All ...

puisse aller respirer au profond de l'azur...

... In kühler Kelche Duft sich wiegend,

... Bercé au sein du frais calice des parfums,

In leisem Wohlklang weich sich schmiegend,

blotti au chaud dans une calme harmonie

Endlich befreit ...!

Enfin libéré...!

 

Les commentaires sont fermés.