jeudi, 09 juillet 2020
@5
16 juillet
ainsi l’étang est envahi
(pas un étang, c’est une mare)
par les écrevisses de Louisiane
en fond de vase on les voit
alignées comme à la parade
d’abord j’étais ébahi
dix ou vingt, quel galimatias
le groupe se carapate
si c’est à cause d’elles
ces saletés d’envahisseuses
qu’il n’y a plus de libellules
on y passerait des heures
et comment, à curer l’étang
(qui est une mare, cependant)
07:09 Publié dans Sonnets aphones | Lien permanent | Commentaires (0)
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