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lundi, 28 août 2006

Planète ou pluton...? Planéton !!!

    Pendant les vacances, j'avais suivi de loin (c'est le cas de le dire) la saga des "nouvelles planètes". Or, j'apprends aujourd'hui, avec un décalage de quelques jours, que l'Union Astronomique Internationale, plutôt que de décider de l'ajout de trois planètes à notre système solaire (au prix d'un élargissement de la notion même de planète), a pris le problème dans l'autre sens en tranchant en faveur d'un retranchement : ainsi, Pluton, jusqu'ici singulière tant par ses caractéristiques physiques que par sa taille, n'est plus une planète.

 

Le sombre crétin qui a été chargé de l'article pour Libération commence par la phrase suivante : "Les Plutoniens, s'ils existent, doivent s'en foutrent [sic] comme de l'an quarante." Pauvreté de la vanne, indigence de la langue. Comment avoir envie de poursuivre sa lecture ? D'ailleurs, on ne la poursuit pas.

(Je traite de sombre crétin le journaliste, alors que l'équipe de correction (si tant est qu'on dépense encore du fric pour une chose aussi superflue) est largement aussi coupable. Bientôt, on verra fleurir des phrases du style Les zèbrent manges (double faute sur le pluriel, attestée chez de nombreux collégiens) qui renverront aux oubliettes le ta zoa trekkei de mon adolescence...)

 

Fin de la parenthèse. Revenons à Pluton, pour conseiller la lecture de proses moins incultes : un petit article de vulgarisation très clair ; l'entrée de la WP anglophone consacrée à l'U.A.I. ; le texte officiel des résolutions prises lors du congrès de Prague.

On dit ici et là que d'aucuns s'apprêteraient à demander des autorités de l'Union européenne qu'elles s'inspirent de cette décision dans le cadre des négociations avec la Turquie, mais c'est vraiment une rumeur d'un mauvais goût sans pareil...

20:40 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

28 août 1829

    Il y a 177 ans, François Régis comte de La BOURDONNAYE devenait Ministre de l'Intérieur dans le cabinet du prince de Polignac. Toujours selon le site du Conseil Général du Maine-et-Loire, "il réglementa la boucherie parisienne, réorganisa l'Académie de Médecine et développa l'École des Chartes, avant de donner sa démission le 18 novembre 1829".

C'est un peu court, jeune homme.

(Je savais bien que je trouverais un événement tourangeau, ou, à défaut, angevin, pour cette date du 28 août, où l'on fête saint Henri, et non celui, germanique, dont l'épouse fut la reine Radegonde.)

19:10 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Pour foutre la trouille

    Le Conseil Supérieur des Publications MuMM tient à informer les lecteurs du fait (affolant pour certains mécréants ou paresseux) que déjà sept notes ont été écrites en vue d'une publication au cours de la journée du mardi 29 août 2006. Comme on dit en des lieux où l'amour de la belle langue n'est pas aussi prononcé qu'en ces territoires féconds, ça craint du boudin.

18:29 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (2)

XXVI.

    Tandis que Hectic, a.k.a Krana, me psalmodie les vers suivants

Près lui marchait le galant Bruin,

Son visage d'effroi peint,

Aussi rugueux qu'un Sarrasin

Ou qu'un Turc, un Mahométan,

Vêtu d'une toge guerrière

En fourrure rustre et grossière

 

Jecktic, alias Fafkz, me débite de semblables sornettes :

Mais à peine avait-il avancé

De trois pieds en cette aventure

Qu'il rencontra ci l'équipée

Que Hudibras avait domptée.

Mépris et désir de vengeance

Leur brûlaient le corps en puissance.

 

Dans le ciel s'écrivirent les nombres suivants :  3 237 242  et  2 249 254 . La fièvre me gagna, comme grondait le tonnerre.

17:25 Publié dans Voici venir Samuel B. | Lien permanent | Commentaires (0)

Arthous, coeur de cible

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17:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)

Glass harmonica, cristallophone, idiophone...?

    Toujours aussi ignare, je lance un appel à mes fidèles lecteurs musicologues ou éclairés. Ayant découvert, lors de l'écoute de l'Adagio & Rondo KV 617 de Mozart, l'instrument nommé, en anglais, glass harmonica, je me suis renseigné, par le biais, une fois encore de la Wikipedia anglophone, sur ce curieux instrument. Je vous conseille de vous référer à l'article en question qui, quoique dénué de sources, a l'air sérieux. ce que j'ai retenu, notamment, c'est que cet instrument a été inventé, sous sa forme moderne, par Benjamin Franklin, qui l'a baptisé armonica, longtemps avant l'invention (en 1821) de ce que nous nommons désormais harmonica. Outre Mozart, Beethoven, Donizetti, Richard Strauss et Saint-Saëns ont composé des oeuvres pour cet instrument (mais l'article ne donne, malheureusement, aucune précision supplémentaire).

À noter aussi la croyance, fermement ancrée dans l'esprit de nombreux contemporains de Mozart, que jouer de cet instrument rendait fou.

Ce que j'aimerais savoir, c'est :

1) le nom français du "glass harmonica"

2) les références des opus de Beethoven et de Richard Strauss, en particulier *

3) l'existence éventuelle d'un corpus en musique contemporaine **

 

* On trouve quelques réponses ici, mais c'est un peu court, trouvé-je.

** Le répertoire de liens de la WP anglophone mentionne un quintette de Jan Erik Mikalsen, mais voilà tout.

12:30 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (5)

Démon des coïncidences

    Preuve que, dans mon existence, le démon de l'analogie est soutenu, dans ses efforts pour me conduire au vertige*, par le démon des coïncidences, j'ai, après avoir acheté, avant-hier soir, le dernier livre de Jacques Roubaud (dont je parlerai bientôt (heum...)), lu, sur le Forum Renaud Camus, un échange passionnant au sujet d'Augustus de Morgan, ce qui m'a poussé à faire des recherches, et, de proche en proche, à m'intéresser à William Rowan Hamilton, tant par le biais de la Wikipedia anglophone que du tome 8 de ma précieuse Encyclopaedia Britannica. Ces recherches eurent lieu hier dans la matinée. Hier soir, dans mon lit, j'achevais la lecture du plus récent Roubaud, dont le chapitre antépénultième a pour figure principale... William Rowan Hamilton... dont je n'avais jamais entendu parler avant hier matin... J'ajoute que l'un des paragraphes du texte de Roubaud est directement traduit... de l'Encyclopaedia Britannica...  J'ajoute encore que le "multiroman" de Roubaud, publié chez Fayard (comme les tomes du journal de Renaud Camus depuis 1994, et comme son génial roman L'Inauguration de la Salle des Vents), a plusieurs points communs avec les obsessions du Maître de Plieux.

Alors, n'y a-t-il pas de quoi devenir dingue ?

 

* J'avais écrit "vertiage". Vertige du verbiage ?

11:35 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0)

Grotesques d'Arthous, 3

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Ces prudes pélerins seraient-ils les ancêtres des joueurs de football qui protègent leurs parties intimes d'un tir puissant de ballon (mais non des tentations du démon (comme, ici, de deux donzelles délurées exhibant leurs mamelles (pour en matraquer, qui sait, ceux qui passent à leur portée (et, sur la portée, s'égrènent deux paires de silences)))) ?
Un pélerin à Bar-le-Duc, un autre à Dampierre, un troisième enfin à Drancy, chantent.

05:10 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (4)

dimanche, 27 août 2006

Verticales, 3

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    Riche en couleurs, en formes, en secrets,

Vous vous ouvrez des fenêtres

discrètes

de chaque côté de la grille.

 

Votre vie n'est qu'un échiquier entrechoqué

de secousses surprenantes.

La serrure fait un roque.

 

D'autres corbeaux vous attendent,

parmi les briques

de la prison.

16:05 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

XXV.

    La publication de ces chapitres est hachée, et l'écriture de cette oeuvrette plus encore (si possible).

Reprenons toutefois, avec du nerf de boeuf (J'ai eu la flemme, tant pour boeuf que pour oeuvrette, de faire tout le tintouin habituel pour avoir de jolis e dans l'o). Go and lay an egg, okay ?

Dans le "multiroman" qu'il vient de publier, Jacques Roubaud a écrit ("recueilli et adapté") "douze (plus une) des nombreuses vies de Jacques Roubaud". La première biographie est très savoureuse. Imaginer Jacques le Stylite au haut d'une colonne de 2584 pieds de haut, plus haut que l'Everest, au début du VIème siècle, ne manque pas de sel. Je n'ai lu que ce premier chapitre, car j'ai acheté le livre hier soir, et je veux finir l'Histoire des Treize.

Vies multiples, foisonnantes, d'un même Jacques Roubaud, ce que l'on pourrait appeler, dans la lignée de Virginia Woolf, le complexe d'Orlando...? Ce matin même, encore, frappé par le démon de l'analogie, qui me pousse à avancer dans ce sillon, j'ai découvert l'existence de deux William Hamilton, avec lesquels Augustus de Morgan était en correspondance. Ami avec l'un, rival féroce de l'autre, il écrivit un jour au premier de ces deux W.H. :

Be it known unto you that I have discovered that you and the other Sir W. H. are reciprocal polars with respect to me (intellectually and morally, for the Scottish baronet is a polar bear, and you, I was going to say, are a polar gentleman). When I send a bit of investigation to Edinburgh, the W. H. of that ilk says I took it from him. When I send you one, you take it from me, generalize it at a glance, bestow it thus generalized upon society at large, and make me the second discoverer of a known theorem.

 

Ainsi, si j'avance chaotiquement, et presque comme un crabe, dans mon récit dépenaillé, ce n'est pas d'avoir voulu unir le Samuel B. du dix-septième siècle et celui dont la vie épouse presque exactement le règne de Victoria ? Hectic et Jecktic, ces deux faces bouffonnes, m'encouragent à poursuivre dans la voie que j'ai maladroitement tracée. Dorénavant, l'un ne répond qu'au nom de Krana, et l'autre à celui de Fafkz (difficilement prononçable). Mais leurs pitreries, je n'en ai cure. Je dois régler leur compte à mes chapitres. Voici venir Samuel B., encore et toujours.

10:35 Publié dans Voici venir Samuel B. | Lien permanent | Commentaires (5)

Pont des arts, Ravignan

    De quoi reprendre à neuf la rubrique Unissons...

Hier soir, Le Pont des Arts, film intelligent mais pas excellent, parfois beau mais aussi outré en certains aspects, exigeant mais pas si profond que cela. Un ami m'avait raconté, il y a plusieurs années, être allé voir la première de Toutes mes nuits, premier film de ce réalisateur. À l'entendre, cela m'avait eu l'air dangeureusement khâgneux. Eugène Green est un cinéaste qui se cherche, à mi-chemin entre Rivette et Rohmer, ce qui ne fait pas nécessairement des étincelles. Enfin, globalement, c'est un bon film. Natacha Régnier joue excellemment, alors que le parti pris de diction semble plus gêner d'autres acteurs, comme la jeune fille qui interprète l'amie de Pascal (Adrien Michaux, très bon, lui).

Il semble qu'Eugène Green, traumatisé par ses expériences dans le monde de la musique baroque, ait voulu régler ses comptes, et en particulier à travers le personnage de l'Innommable (Denis Podalydès), qui m'a tout l'air d'être une caricature de William Christie. (Toutefois, je n'ai trouvé aucune confirmation de cette hypothèse pourtant assez franche.)

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Ce n'est pas précisément du film que je veux parler, mais de ses à-côtés. Un film parisianiste, se dit-on... Un film "d'intellos", redoute-t-on... Un film de normalien, ou de sorbonnard, frissonne-t-on... Heureusement, Le Pont des Arts n'est rien de tout cela. Et ce n'est pas du Pont des Arts que je voulais parler.

De quoi alors ? De quoi reprendre à neuf la rubrique Unissons...

Voici : cherchant, dans le générique de fin, le nom de la soprano qui interprète le Lamento de la nimfa de Monteverdi (c'est Claire Lefilliâtre), j'ai vu apparaître la mention suivante : "Remerciements au château de Ravignan pour ses armagnacs". Or, nous nous sommes arrêtés, il y a dix jours, au cours d'une virée dans l'est des Landes, entre Laberdolive et Ognoas, devant ce château de Ravignan, que je ne connaissais pas, et qui est très à l'écart des grands axes (et pas du tout indiqué, de surcroît).

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Dans la scène où Manuel (Alexis Loret), nouvellement veuf, rend visite à ses beaux-parents, il boit un armagnac dont on voit clairement (couleur, lumière, rictus de l'acteur à la déglutition des minces gorgées) que ce n'est pas du jus de pomme.

Autre singularité, plus marquante encore de mon point de vue : une ancienne camarade de Normale Sup', qui enseigne de surcroît dans la même université que moi, au Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance, joue le rôle de la "professoresse de surréalisme". Elle s'appelle Julia Gros de Gasquet, et, en cherchant des renseignements sur elle par l'intermédiaire de la grande Toile mondiale, je tombe sur une page du journal d'un acteur, Manuel Weber, datée de décembre 2003, dans laquelle il raconte avoir confronté, en compagnie de Julia, la diction baroque, découverte sous la houlette d'Eugène Green, avec le théâtre nô. Or, le théâtre nô, s'il n'est pas représenté dans Le Pont des Arts, y est en représentation (avec Mathieu Amalric caché dans les spectateurs, m'a-t-il semblé). Vous trouverez ici les détails d'une lecture consacrée à la correspondance de François Truffaut, avec bios et photos de Julia Gros de Gasquet et de Manuel Weber.

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J'apprends aussi que ma collègue vient de faire paraître un essai intitulé En disant l'alexandrin, l'acteur tragique et son art, XVIIe-XXe siècles (Honoré Champion, 2006, 396 pages). Mais nous nous sommes, dans ces discordantes unissons, éloignés du château de Ravignan et de Perquie, n'est-ce pas ?

07:10 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (10)

Grotesques d'Arthous, 2

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    Je ne bois pas de ce tonneau-là. (C'est une grosse flûte traversière.)
Emmenez votre barda à la DRAC, dans le bar où vous attend Mandrake.

05:10 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 26 août 2006

Verticales, 2

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    Canards épars sur le ponton,

Pelotes lancées contre le fronton,

Pibales adossées au pilier -

Ces nuées, vous les avez crues.

 

Si la Charente s'élève ne serait-ce qu'à 4,30 m, riverains, vous voilà mal embarqués.

16:05 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)

Foghorn

    Un signal de brume alerte la belle-fille.

11:11 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (1)

César Aira ira à la césure

    Dormez sur les toits, criez la joie des sphères à la face des gouffres. La mélasse guette d'autres larmes, d'autres printemps, et des gymnases effondrés sous le poids des bombes.

Dancing, vu hier, est un film curieux, qui fait se rencontrer des recherches plastiques nettement contemporaines, des cadrages plutôt baroques (dans une veine proche de Greenaway et de Vermeer) et un tissu narratif hérité du Horla. Bien sûr, on ne compte plus les "réécritures" (ni les interprétations) du Horla.

Je voudrais, écrit César Aira, m'installer six mois à Lahore et réécrire plusieurs nouvelles de Maupassant. Je ne veux pas entendre parler des ces petites-filles d'Emma Bovary, ni des ces Monsieur Bovary dont on nous rebat les oreilles, écrit César Aira. Les chaloupements dorés des cordes de Marc Buronfosse font languir même les nuages, écrit César Aira, à Lahore.

Sur la pochette du premier disque enregistré par Bojan Zulfikarpasic en leader, Marc Buronfosse est le seul à ne pas sourire, mais à affronter le regard du photographe, mi-serein mi-inquiet. Les sourires et rictus de René "Bear" n'ont rien de commun avec l'univers débridé mais sans folie qui se dessine dans Mashala ou dans Ginger Pickles, écrit César Aira, devenu, à son insu, critique de jazz et vidéaste amateur.

09:49 Publié dans Âcres fins | Lien permanent | Commentaires (6)

Grotesques d'Arthous, 1

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    Priez pour nous, pauvres jumeaux.

(Bassine, radeau, dames, drames solitaires.)

05:10 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 25 août 2006

Verticales, 1

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Vous verriez se dresser leurs silhouettes.
Le pylône rompt, mais ne plie pas.
Les ronds des O sont les cigares bleutés, d'un ennui nuageux que rien ne vient sauver.
Vous verriez se moucheter leurs portées, d'hirondelles, en d'autres saisons.

16:05 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0)

Il y a 892 ans

    En août 1114, Hugues de Champagne accomplit un nouveau voyage outremer en compagnie de son vassal Hugues, seigneur de Payns, qui s'établira à Jérusalem et fondera en 1118 l'Ordre du Temple. De retour en 1116, le comte gouverne encore sa principauté pendant une dizaine d'années, favorisant l'expansion de la toute nouvelle abbaye de Clairvaux fondée par saint Bernard en 1115, et reportant son affection sur son neveu, Thibaud de Blois, qu'il considère comme son héritier. Mais voici qu'en 1123 Elisabeth de Varais donne naissance à un fils prénommé Eudes.

(Source : Les Templiers et les Croisades.)

12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Dans le royaume des araignées

    Dans le royaume des araignées, les chevaliers gardent leur calme, et des cartons de livres s'épanchent doucement sur les étagères qui, de tout temps, leur tendaient les bras. Dans le royaume des araignées, la musique (Wheels et Biggus D.) a repris ses droits. Pianotements, heurts, dans le royaume des araignées. Retrouver le goût du sel, dans le royaume des araignées, où les animaux de la mer apparaissent au moindre clic d'interrupteur. Trois nouvelles planètes habitent notre imaginaire, ce dont les araignées n'ont cure.

11:14 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 19 août 2006

Phrase

    Comme on reprend peu à peu le chemin de galets, en écartant les fougères, on se prend à penser que l'alpha et l'oméga du monde de sable et de sel laissé derrière soi sont le Laberdolive 1974 et l'Ognoas 1992, et ce quoique le labeur fût copieux.

11:35 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (1)

vendredi, 11 août 2006

Phrase

    Les mots, plus nombreux encore que les ombres, crèvent les coutures du ciel.

18:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (5)