jeudi, 28 février 2008
Gare de Facture (version 318/381)
[ 20.02.2008., toujours ]
Ornette brandit les oriflammes, l’orage de tomber en miettes. Le jour soupèse Arcachon. Les promoteurs ont tout salopé ; l’anarchie règne ; seul un quartier a gardé une part de splendeur harmolodique. Les lueurs rougeoyantes sur fond de ciel pluvieux pétrole – à ne pas prendre au tragique. Trouée dans la nuit brune aux paupières lourdes, le seigle s’envole en feuilles d’écume.
06:30 Publié dans ABC*ACB | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fiction, écriture, photographie, arcachon
mercredi, 27 février 2008
Gare de Facture (version 419/497)
Ornette brandit les oriflammes, et l’orage tombe en miettes.
Le jour se lève sur Arcachon. Les promoteurs ont tout salopé, bien sûr ; l’anarchie règne dans la station balnéaire ; seuls quelques quartiers – quelques rues – ont gardé une part de leurs belles tonalités harmolodiques.
Les lueurs rougeoyantes sur fond de ciel pluvieux pétrole dorment d’un sommeil tardif, à ne pas prendre au tragique. Trouée dans la nuit brune fulgurante aux paupières. Le seigle s’envole en miettes de papier d’écume.
19:20 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arcachon, écriture, ornette
Gare de Facture (version 458/547)
[ 20.02.2008., comme tous les textes de cette série ]
Ornette bande ses anches. The Ark : l’arche. On brandit des étendards, l’orage tombe en miettes.
Ailleurs. Le jour se lève sur le port d’Arcachon. Les promoteurs ont tout salopé, bien sûr ; l’anarchie règne dans la station balnéaire ; seuls quelques quartiers – quelques rues – ont gardé une part de leur harmonie.
Voici que les lueurs rougeoyantes sur fond de ciel pluvieux pétrole dorment encore d’un sommeil tardif, à ne pas prendre au tragique. Trouée dans la nuit brune fulgurante aux paupières. Le seigle s’envole en miettes de papier d’écume.
17:17 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arcachon, écriture, ornette
Gare de Facture (version 582/695)
21 décembre 1962. New York. Ornette bande ses anches. The Ark : l’arche. Noël vient toujours après Noé, d’autant que l’averse gronde. L’orage tombe en miettes.
19 février 2008. Le jour se lève sur le port d’Arcachon. Les promoteurs ont tout salopé, bien sûr ; l’anarchie règne dans la station balnéaire où Liszt et Manet passaient leurs fugues ; seuls quelques quartiers – quelques rues – ont gardé une part de leur harmonie.
Voici que les lueurs rougeoyantes sur fond de ciel pluvieux pétrole dorment encore d’un sommeil tardif, à ne pas prendre au tragique. Trouée dans la nuit brune, bleue de lune, fulgurante aux paupières. Le seigle s’envole en arpèges, papier d’écume pour d’autres factures.
15:30 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, jazz, écriture, arcachon