mercredi, 12 février 2020
110–Haas–Clavecin
Si c’était à refaire, les organisateurs de la manifestation envisageraient une structure en 15 chapitres de 37 paragraphes chacun. On pourrait même changer le parcours, déposer un autre itinéraire en préfecture : d’Aurillac à Tours, par exemple, en vélo, qui sait, ou même à pinces, en battant le pavé à l’ancienne. Trois cent cinquante-sept kilomètres à peine.
11:01 Publié dans 3333 pas, lactations : déSastre, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 janvier 2017
Concerto pour hautbois de Sulkhan Nasidze
Ce n'est évidement pas la pièce la plus connue du répertoire soliste pour hautbois ; il aura donc fallu, à Munich, une oboïste géorgienne (Ketevan Tıgashvili) et un chef d'orchestre dont le premier prénom semble attester des origines turques (Arıs Alexander Blettenberg) pour que cette œuvre se trouve enfin (mais pour combien de temps ?) sur Youtube.
De Sulkhan Nasidze, je préfère nettement cette pièce aux symphonies que j'ai pu entendre, un peu trop timbrées, parfois pompières. On constate que ce concerto n'est pas mentionné, même dans sa biographie / discographie du site Georgian Music.
(En revanche, on aurait envie, du coup, de connaître le concerto pour hautbois de Nodar Mamisashvili.)
Petit détail : l'oboïste, Ketevan Tıgashvili, est aussi l'auteur de la chaîne sur laquelle figure cet enregistrement. Les quatre autres vidéos la montrent et la font entendre dans le concerto de Pécou, la sonate de Handel, ainsi que le trio de Bruch.
(N'oublions pas que cette rubrique quasi vierge célèbre autant les interprètes que le répertoire.)
11:20 Publié dans MUS, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 18 septembre 2016
Un soupir de femme
Untung-untung
18 septembre 2014
“Stannum saw what man had never seen before–the tone-color of each instrument. Some malign enchanter had seduced and diverted from its natural uses the noble instrumental army. He saw strings of rainbow hues, red trumpets, blue flutes, green oboes, garnet clarinets, golden yellow horns, dark-brown bassoons, scarlet trombones, carmilion ophecleides while the drums punctured space with ebon holes. That the triangle had always been silver he never questioned; but this new chromatic blaze, this new tinting of tones–what did it portend? Was it a symbol of the further degradation and effeminization of music? Was art a woman's sigh? A new, selfish goddess was about to be placed upon high and worshipped–soon the rustling of silk would betray her sex.” (James Huneker. Melomaniacs, 1902)
18 septembre 2016
Un texte qu'il faudrait traduire.
De verts hautbois, c'est sans doute possible, dans un univers — qui m'est fermé — de correspondances rimbaldiennes.
L'art n'est pas le soupir de la fée (pas seulement (Nerval a contrario)).
Vagabonder dans le calendrier : untung-untung.
08:18 Publié dans Droit de cité, Untung-untung, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 janvier 2016
Cimarosa, Pierlot & autres vagabonds
Poursuivant la découverte du coffret Rampal offert par ma sœur pour Noël, je note (pause, réécoute, reprise du Rondo aussi après) la Symphonie concertante pour flûte et hautbois de Cimarosa, enregistrée en 1954 avec l'Orchestre de Chambre de la Sarre sous la direction de Karl Ristenpart. Le hautboïste (ou oboïste) est Pierre Pierlot, apparemment complice régulier de Rampal.
De Cimarosa, on trouve un enregistrement d'une autre partition (en do majeur, pas en sol majeur) par l'immarcescible Heinz Holliger et Aurélie Nicolet (sur YouTube), une autre symphonie pour flûte, hautbois et cor (sur Classical Archives, donc en écoute très partielle — ), un autre (énigmatique) concerto pour ces deux mêmes instruments, par Falala et Arrignon (nulle autre précision).
La Symphonie concertante en sol majeur ne se retrouve que dans sa version pour deux flûtes, avec Hye-sook Yang et Georgi Spassov (Allegro uniquement). On la retrouve en entier ici (mais toujours pour deux flûtes), avec plusieurs autres pages chambristes de Cimarosa. De Cimarosa, toujours pour hautbois, j'ai découvert le Concerto pour hautbois, soit par Pierlot himself : il semble qu'il ne faille pas confondre ce concerto avec un concerto pour hautbois d'un certain Arthur Benjamin, inspiré d'une sonate pour piano de Cimarosa et souvent attribuée, par conséquent, à Cimarosa. De ce dernier, je donne une version ancienne et craquelante, avec Léon Goossens et l'Orchestre symphonique de Liverpool.
Et, enfin, pour les amateurs de piano, voici un enregistrement de 32 sonates de Cimarosa par Roberte Mamou.
Pour s'informer sommairement sur Pierre Pierlot, sans passer forcément sous les fourches caudines de la WP, on lira avec intérêt cette notice présentée sur le Site du Hautbois, et cet hommage lors de sa mort en 2007.
D'autre part, le site Musicologie propose une fiche très complète sur Domenico Cimarosa, et on peut encore écouter (bien que ce soit théoriquement impossible) l'émission de France Musique “Cimarosa, le préféré de Stendhal”.
[ Qu'importe si la colonne des “catégories” — ou, comme je préfère les nommer, rubriques — déborde du cadre, devient désespérément et ridiculement longue, en voici une nouvelle, peut-être une de celles qui avortera bientôt. ]
10:40 Publié dans MUS, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)