dimanche, 19 mars 2006
Jadis n’a guerre
Tu fais quoi, avec cette épée ? Le ruban ne s’accroche pas au haut de l’armoire. Le pain d’épeautre fleure bon. Toute remarque est auxiliaire
À présent, et ne serait que subreptice, accessoire, vaine. Une violente envie saisit les tripes du poignard. Quelle calamité s’abat sur l’armée, trop ennuyée
D’attendre la relève ou le combat. Tu fais quoi, avec ce glaive ? Toute une armée moderne – que contemple, abasourdi, le général – muée en gladiateurs !
Il était dit que le ruban finirait mal, tombé dans le ruisseau.
[En bonus de ce sonnet : Je soupire un lai.]
15:50 Publié dans Sonnets de février et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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