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jeudi, 11 mai 2006

Aaaargh

    Est-il, pour un auteur de carnet, chose plus terrible, à la seconde où elle se produit, que l'évaporation d'une note assez longue que l'on vient d'écrire et dont on n'avait pas fait de sauvegarde ? Cela vient de m'arriver. Cela m'apprendra, tiens, à utiliser les ordinateurs de l'université à mauvais escient !

11:38 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Et moi qui croyais que les profs. bossaient dans leur bureau…grande naïve !

Écrit par : Aurélie | jeudi, 11 mai 2006

D’ailleurs, pas trop dur de reprendre les cours après huit semaines de vacances, mon cher Jean-Aymar de Baucé ? :-))

Écrit par : Aurélie | jeudi, 11 mai 2006

Ca m'est arrivé il y a quelques jours. J'ai commenté dans un projet de note un vieil entretien entre Tapie et Le Pen trouvé sur ina.fr. Mais comme il m'était arrivé d'y "défendre" le dernier de ces deux lascars, ou plutôt, de lui reconnaître un droit pour s'exprimer et des qualités théatrales, j'ai eu peur de devoir soutenir à la Terre entière que je ne suis pas frontiste. Le lynchage est facile, par blogs interposés. Comme on peut le voir en lisant le mien, je ne suis pas frontiste, mais c'est rageant quand même de perdre une note aussi fignolée et soigneusement pesée que celle que j'avais écrite. Contrairement à toi, je n'ai pas eu le courage de la récrire ! J'ai quand même découvert que le regard des autres comptait plus que ce que je croyais dans l'écriture de mon carnet.

Écrit par : Simon | jeudi, 11 mai 2006

Simon > il ne faut pas s'auto-censurer. Il ne faut pas hésiter à défendre toutes tes idées, à les développer, à les argumenter, à peser chaque mot - mais le vrai fascisme sera installé quand il sera interdit même de discuter des idées ou des propos de personnalités politiques douteuses, comme Le Pen, justement. Un des vrais scandales de la dernière élection présidentielle est que tout débat a été occulté : on s'est contenté de pousser des cris d'orfraie pendant deux semaines, de brandir des drapeaux rouges, la menace de la dictature, etc., sans donner la moindre place au débat d'idées. En voyant des manifestants anti-Le Pen défiler avec des banderoles "Votez pour l'escroc", j'étais deux doigts de ne pas voter Chirac... mais j'ai mis mon mouchoir sur mes doutes et j'ai voté Chirac. J'aurais préféré le faire en ayant eu droit à des explications, des débats, des discussions plutôt qu'en étant témoin de cette mascarade hystérique qui a tenu lieu d'élection.

Écrit par : MuMM | vendredi, 12 mai 2006

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