lundi, 22 mai 2006
IX : Un peu d'ekphrasis, que diable !
En veston noir, les cheveux ondulés, d'âge moyen à mûr, les mains croisées sur l'aine, il arbore une chaîne de montre qui nous scrute tout autant que les yeux tendres, affables et mélancoliques, par-dessus des lunettes d'une rare élégance, comme sa barbe impeccablement soignée. La chemise, que l'on devine de lin, offre une prairie au regard, à moins que ce ne soit, vers ce regard auquel toujours revient ton regard, l'envol d'un papillon, comme né de la dernière pluie.
18:35 Publié dans Voici venir Samuel B. | Lien permanent | Commentaires (0)
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