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mardi, 30 mai 2006

XIV : Léger lézard

    Tout mon temps ne peut se consumer à la traduction, et ce livre-ci, après une ellipse de trois jours  - le temps d'une résurrection - , renaît de ses silences.

(Marchant rue Ronsard, je remâchais les premières phrases de ce texte, et cette parenthèse même.)

Je reviens de la librairie où j'avais découvert, il y a deux semaines et quelque, à ma grande stupéfaction, une pile composée du petit ouvrage de Nathalie Léger, Les Vies silencieuses de Samuel Beckett, et dont je m'étais dit qu'il s'agissait d'un plagiat par anticipation de mon propre travail. Comme l'auteur sera là ce soir, j'ai acheté  - avec trois livres de littérature "hispanique" -  l'opuscule, que j'ai commencé à lire, dans la rue, à l'arrêt de bus, puis dans le bus.

C'est un livre qui me séduit, outre la fascination que j'ai pour son sujet et son ton, par de nombreux bonheurs d'écriture. Le marque-pages est placé à la page 40.

J'ai pris la décision  - caressée depuis longtemps -  d'envoyer aujourd'hui même à un éditeur (absurdement j'hésite entre deux) le tapuscrit de Comment je n'ai pas célébré Samuel B. On verra bien. Après avoir reçu le refus, je pourrai proposer une édition augmentée de Voici venir Samuel B.

J'ai trente-et-un ans, que diable - le nombre de syllabes d'un tanka, l'invers de 13, ce chiffre qui préside aux destinées de mes carnets. Il se trouve aussi que, d'avoir attendu presque trois semaines pour acheter le livre de Nathalie Léger (si léger dans la main, comme dans la poche de ma veste verdâtre ou jaunâtre), mon exemplaire correspond à la deuxième édition, de mai 2006, par contraste avec la première édition, d'avril 2006. "Ils" ont dû faire exprès.

Commentaires

Ce ne doit pas être une deuxième édition, Mumm, mais bien plutôt un deuxième tirage.

Par ailleurs, n'envoie pas ton manuscrit par la poste, ça ne sert à rien, le dirai-je jamais assez ! Prend des contacts, envoie une lettre, un synopsis, un petit dossier. Prépare le terrain.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 30 mai 2006

Je cite in extenso :

"Achevé d'imprimer en Italie en mai 2006 pour le compte des éditions Allia.
ISBN : 2-84485-217-3
Dépôt légal : avril 2006

1ère édition : avril 2006
2ème édition : mai 2006"

Pour le reste, comme je le disais, "on verra bien". (Mon talent pour l'obstination est légendaire.)

Merci de tes conseils, dans tous les cas. Si je trouve une idée géniale pour fourguer mon manuscrit sans le donner à lire, je m'y emploierai. Mais je manque d'imagination, pour le mumment.

Écrit par : MuMM | mardi, 30 mai 2006

Oui, eh bien, l'achevé d'imprimer est fautif. Il y a approximation dans les termes choisis.

Il n'est pas question de ne pas le donner à lire, mais de ne pas l'envoyer d'autorité par la poste. Il ne sera pas lu, puisque pas attendu, pas sollicité. Il faut prendre des contacts auparavant et demander s'il est possible de proposer un texte. Et encore, même là, il n'est pas prouvé qu'il y ait une réponse. Au moins n'auras-tu pas attendu, espéré pour rien et n'auras-tu pas perdu argent et énergie.

Écrit par : Jacques Layani | mardi, 30 mai 2006

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