mercredi, 31 mai 2006
L’ombre, dis-tu
Tombe du lit. Lisser les froissements. Ce manteau qui frissonne. Sonne l’heure. Heure des peupliers, qui ploient curieusement. Manteau encore glacé. Lassé de tout, il sombre. Sombre pressentiment. Manteau qui m’entoure. Ourlets des draps, qui blessent. Laisses des nuages. Âge déjà tardif. Difficile de lisser encore les draps. Rapide existence. Stances des derniers adieux. Dieu nous prie, d’outre-tombe. Tombe du lit.
11:12 Publié dans Kyrielles de Kaprekar | Lien permanent | Commentaires (0)
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