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dimanche, 04 juin 2006

J'en garde quelques clous / Plantés

    Ce suspens qui dure, une ferrure qui grince, c'est le poids des souvenirs dans les cheveux broussailleux, la peau du silence au mitan des équipées folles, et seul j'avance, le chemin semé de cailloux doux et rugueux comme du plâtre.

09:39 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

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