mercredi, 21 juin 2006
Rêver d'amours intemporelles
Souvent je chante cette phrase de sept vers, suivie de son distique (et les deux strophes qui précèdent, comme celle qui suit). Moduler en variant. Imiter le rythme, ou alors accélérer. Parfois je ralentis ; dans ce cas, ça prend bien huit minutes. Bref, je suis très agaçant.
Et là-dessus le Corydon,
Le promis de la pastourelle,
Laquelle allait au grand pardon
Rêver d'amours intemporelles,
- Au ciel de qui se moque-t-on ? -
Suivit la cuisse, plus légère
Et plus belle, d'une goton :
Dieu, s'il existe, il exagère,
Il exagère.
Georges Brassens. Dieu, s'il existe.
19:20 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)
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