mardi, 27 juin 2006
Tranquillo Barnetta se mange un carton jaune
Lundi 26 juin, 22 h 15.
Tranquillo Barnetta se mange un carton jaune
La pelouse est lucide aux yeux des aspirants
Vos cris et vos clameurs sont des cuirs délirants
Où l'âme voletant se cherche une avifaune
Et délaisse les cieux
Tranquillo Barnetta
N'a que vingt-et-un ans et la froideur des cygnes
Le regard âpre et sec comme un vieux cep de vigne
Le ballon est un sceptre où toute vendetta
Se résume, royale, et défie les insignes
Comme sur la pelouse où vole Tranquillo
Les pieds ailés, pour que naissent les dieux du stade
Dans ce monde dément,
Mes membres ankylo-
Sés j'ose gager mes mots d'une humeur maussade
Au fil de vains sonnets comme une tranquille eau.
07:55 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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