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dimanche, 02 juillet 2006

Adagio KV 411

    Si les silènes s'emboîtent comme des ronces dans la nuit, je ne verrai pas les silures qui chantent pourtant d'une voix si douce, à en attirer les marins sur les récifs et au pourtour précieux des ombres. On ne vit qu'une fois, et vous verrez de quel bois je me chauffe.

Chacun son métier, les flûtes seront bien boisées. Ou, si les lamentations s'élèvent jusqu'aux cieux, verrai-je les amants qui, tombés dans le fleuve à son estuaire, creusent leur amour à belles dents, comme un fruit talé ?

10:00 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)

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