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dimanche, 09 juillet 2006

Rue du Cheval blanc

J'en ai parlé un peu hier, à propos de la rue du Vieux Pont. M'inquiète, tout ça. Le torrent, la période ; un peu comme la bourse ou la vie.

Y en a-t-il, pourtant, de ces chevaux blancs, dans les villes, dans le monde de l'hôtellerie, comme cette minuscule venelle en escalier du quartier Paul-Bert, où habite l'un de mes amis (mais pas du côté ici photographié),

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et dans le roman de Nathalie Quintane, Cavale, où les phrases s'enfilent (au sens obscène, aussi), où la syntaxe forme une sorte de filature perpétuelle, avec les cotonnades prises dans le ciel bleu, les Californiens à la lanterne, et toujours la cavale, jamais de haridelles ni de rosses ni de carnes ni de pouliches ni de canassons ni de bourrins ni de bourricots et encore moins d'aliborons ou d'onocéphales, du moins tant que Henri IV ne changera pas de monture et que la couleur de son cheval blanc ne virera à rien d'autre, ni au gris ni à l'anthracite ni au rouge carmin que Ravaillac inspire, avec la hachette de Jeanne, dont il est question dans Cavale au début de la troisième partie, avec même la seule photographie du livre, qui représente la place principale de Beauvais, et non celle de Jeanne d'Arc, plus réputée dans la vallée de la Loire et dont, à une apostrophe près, le nom servit aussi de titre à l'un des livres de Nathalie Quintane (et pas son plus réussi).

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