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mardi, 29 août 2006

Mante et menthe

Lundi après-midi, toujours.

    Sous la pluie, en débroussaillant à mains nues et à pleines brassées le massif de menthe de la courette, je me retrouve soudain avec une mante religieuse, superbe, accrochée à mon chandail. Je l'admire et la repose sur le mur, le temps de finir ma besogne. Pendant que mon fils l'observe, j'invente dans ma tête un petit poème de circonstance :

Il y a mante

Et menthe.

 

Si l'une est un insecte,

L'autre est une plante.

Si l'une vous débecte,

L'autre, douce, vous tente.

 

Une pousse à l'orée,

L'autre pose  à l'orante ;

Si l'une est odorante,

L'autre n'est éplorée

Qu'en semblant implorante.

 

De l'une enamouré,

J'arrache, à dire vrai,

Plusieurs plants de l'autre, en t-

Rimant comme en quarante.

 

Un cocker noir et feu passe, au bout d'une laisse, la truffe en alerte, sans songer à mal.

03:15 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Très joli poème. J'aime assez que tu mentes. (Ou que tu m'hantes ?)

Écrit par : fuligineuse | mardi, 29 août 2006

Les commentaires sont fermés.