lundi, 04 septembre 2006
34.
Nul ne le sait, mais en d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je
Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas pour tout l'or du monde. Las, langoureux, il préfère voir s'égorger deux lions armés de glaives.
11:02 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)
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