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dimanche, 10 septembre 2006

Jardins de Valmer, 3 : Le scorpion de Jean-Luc Goupil

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    Créée à partir d’une table d’école, cette sculpture est une réflexion sur l’ambiguïté qu’entretient le système éducatif avec le développement individuel de l’être et la place que ce dernier aura à adopter face à l’ensemble du genre humain.

 

 

 

J’aime bien les insectes de Jean-Luc Goupil, étonnamment polis et reluisants. Mais qu’il est dommage que l’artiste se sente obligé de pontifier en expliquant, par de petits écriteaux, le sens de chaque sculpture, en bon petit militant altermondialiste et bien-pensant. Pourquoi la phrase citée ci-dessus en italiques me semble-t-elle le summum de la bien-pensance ? Parce qu’il est désormais convenu de dire que l’école brime le développement individuel des enfants, alors que cela n’a jamais été aussi faux : on ne s’est jamais autant soucié de pédagogie différenciée (afin de baisser le niveau), de rythmes scolaires (afin de permettre aux parents de coucher leurs gosses à onze heures du soir et de partir en week-end jusqu’au dimanche soir sans se soucier des éventuels devoirs scolaires de leurs enfants), de l’épanouissement en son sens non intellectuel (au point d’avoir soumis le système éducatif aux professeurs de sport, les nouveaux rois incultes des lycées, devant lesquels tremblent proviseurs et recteurs).

Ô laissez-nous imaginer vos œuvres !

09:15 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

bonjour moi aussi j'aime beaucoup ce qu'il fait et en plus il est mon professeur d'art plastique que je prefere largement a l'ancien

Écrit par : jerome | jeudi, 25 mars 2010

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