Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2006-09-16 | Page d'accueil | 2006-09-18 »

dimanche, 17 septembre 2006

Au plafond

    Vu qu'il n'y avait plus de place sur les gradins pour le spectacle de fauconnerie et des otaries, à la buvette juste derrière, sur le coup de trois heures, je me suis envoyé un, puis deux expressos, au point d'être bien, en pleine forme ce soir en écrivant ces lignes, alors que je devrais être rétamé. Trop courte nuit d'ébullition en perspective.
 
Hier soir, dans son bain, mon fils construisait, avec les flacons de shampooing, une sorte de donjon où il a placé ses araignées en plastique pour finir par exulter : c'est le château des araignées... Kurosawa ou Calvino ?
Non, je veux dormir cette nuit, un petit calva près du dojo, et hop ! dans mon kimono ! (Tant qu'on ne me propose pas, d'une voix atroce et rauque "un long concombre" ou encore "une tranche de pastèque avec du miel dans une cuillère d'argent", tout ira bien.)
 
 
Avec le Renard de Feu je suis très maladroit... 

22:55 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature

A Turn in the South, 4 : toute une vie

    Je ne comptais pas reprendre le clavier, ainsi. Veux lire moi. Mais.............

............. hier soir j'ai lu les trois-quarts de C'était toute une vie de François Bon : belles pages sur le monument aux morts de la guerre de 14 (Lodève) et les quatre figures féminines............

::: ce soir, m'asseyant à la bibliothèque, je reprends A Turn in the South de V.S. Naipaul où je l'avais laissé il y a une semaine à peu près ::: page 99 ::: monument vu à Charleston ::: hommage aux victimes de la guerre de Sécession :::

There was rhetoric in that reference to women; monuments of grief and revenge, of grief and piety, are most unsettling when they depict women bowed in grief.

 

Vous ratez tout, qui lisez un livre à la fois. 

21:04 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature

Eaux d'ici (Odyssey)

    Le cours de l'Indre m'est cher.

Vienne la Loire.

 

20:05 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne

Rue Tartifume

medium_Balzac_Opac_008.jpg

 

 

 

    Messages pour les masques : ne laissez pas traîner votre bois trop près des enclumes.

 

 

medium_Balzac_Opac_013.jpg

 

Message pour les danseurs : que peut bien signifier ce toponyme/patronyme tartifume ? Hormis Bruneau de Tartifume, Google ne signale qu'une foultitude de rues Tartifume, ce qui ne m'avance guère...

15:50 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne

21

    bus 8 pas bondé

midi passé la buée

masque l'avenue

 

et revire le Pont bleu

au fond la mémoire grise

 

13:30 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

... la voix dénuée de syllabes ...

    Lavis entre les lignes, aquarelle délavée. Marelle effrontée, dessiné à la craie sur le tapis de mon crâne. Deux enfants jouent à cette marelle-là, sans palet ni galet. Sang gicle. La voix de Mick Jagger qui chante Angie mine de rien apporte la pluie du soir. Porte du fond des enfers, rien ne reste des syllabes. Des enfants, deux, jouent à la marelle. Désert de la voix dénuée de syllabes, qui seulement pousse des chuintements de chevêchette. Si l'abbé entonne ses litanies, il ne nous restera plus qu'à nous coucher six pieds sous terre.
 
C'est ce que veut le Christ, non ? 

11:10 Publié dans Kyrielles de Kaprekar | Lien permanent | Commentaires (0)

Jacques Roubaud en ce dimanche : Henri Passérieu

    Où l'on voit Roubaud, parodiant Hérédia, mêler ses impostures à celles d'E. V.-M. ... 

 

Il se trouve cerné sur un champ de bataille

Par cinquante guerriers, noirs démons forcenés :

Sur son visage ardent, une sublime entaille

Rougissait d'un sang pur ses traits illuminés.

(1er quatrain du Sonnet militaire de Henri Passérieu.

In Nous, les Moins-que-Rien, Fils aînés de Personne, p. 131)

 

... pour ne plus retrouver le chemin des aventures. "Personne t'arrêtera", chantait Jean-Patrick Capdevielle au début des années 80. Autant dire qu'il devait s'adresser au Cyclope. (Les fils aînés de Personne, descendants d'Ulysse, Télémaque plaqué au télescope, m'en sont témoins, et ne sont pas non plus les enfants sans enfants dont Kafka, selon E. V.-M., est l'emblème.)

09:00 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature

Zone d'ombre près / du parasol replié

medium_Caleche_September_1st_012.jpg
Le lampiste cherche sa proie.

Saint-Emilion, poireaux, en piste
Et qu'en sauce un cheval de Troie
Fasse enfin trinquer les lampistes !

 

07:20 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

Ross :: Loiterature :: Chambers

    Cinq heures cinquante. Nuit courte, trop courte. Quatre heures de sommeil, ou trois, c'est trop peu. Hier soir, ne parvenant pas à m'endormir, j'ai eu la mauvaise idée de me plonger dans le premier  chapitre (ou plutôt, la première Préface) de Loiterature, un essai de Ross Chambers. La critique comme je l'aime, n'en déplaise à Pierre Jourde : solidement  théorique, pleine d'humour, pourtant sans effets de manche. Aussi étais-je, quoique fatigué, excité comme une puce, au point même, le livre refermé & éteinte la lampe, de tourner virer dans mon lit à me demander comment je traduirais telle ou telle phrase, ou quand j'aurais le temps de lire tel livre dont il est question, pour ne rien dire de la traduction du concept éponyme, mot-valise forgé à partir du verbe loiter (vagabonder, errer sans but, baguenauder...) et de literature, bien entendu.
Curieuse est la façon dont me hante de plus en plus l'idée même de traduire, sans parler des questions ou des problèmes de traduction eux-mêmes... 

06:31 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature