samedi, 30 septembre 2006
Ode aux naïades
Jeudi matin.
Vous avez pour vous le solfège
Je n'ai que mes yeux pour pleurer
Nous nous perdons sur ce manège
Vous apprivoisez le solfège
Apprenant ce que vous serez
Je m'endormais dans l'herbe épaisse
Notre orchestre était au complet
Comme vous brisiez vos promesses
Sous l'orme dans la foule en liesse
Vous ferez donc comme il vous plaît
Le temps futur n'est pas de mise
Tous mes rabats amidonnés
Les bras en croix dans la Tamise
Je suis près de la mer promise
Un fou feint de s'en étonner
14:00 Publié dans Diableries manuelles, Fil bleu : Tridents & autres textes brefs, Odelettes d'été | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne
Commentaires
J'A-DORE !!!!!
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 01 octobre 2006
Ah, Fuligineuse, quelques octosyllabes, et le tour est joué ! Un jour, tu tomberas sur un vilain garnement, genre Apollinaire ou Villon, qui t'emballera comme les déménageurs bretons ;)
Écrit par : MuMM | dimanche, 01 octobre 2006
Qui a brisé les promesses?
Écrit par : patricia | mardi, 31 octobre 2006
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