vendredi, 06 octobre 2006
Morte l'éponge
Territoire tropiques
foule désabusée qui se cherche un royaume
fantômes du néant que ramène un passé déjà déserté
vide de ses blessures
Fêlures de jadis,
le long desquelles s'ébattent les cormorans :
la longue vie comme un ruban
s'effiloche d'être gorgée.
La faim nous gagne marécage
où trempent nos idées reçues
Ce rêve n'aura pas de fin
dans le bourbier du fleuve mort De longue vie
seule une trace
06:19 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie
Commentaires
M'ouais, c'est grisatre tout ca. Vivement le printemps. MuMM semble toujours etre un peu plus gai au printemps.
Écrit par : Livy | lundi, 16 octobre 2006
M'ouais, c'est grisatre tout ca. Vivement le printemps. MuMM semble toujours etre un peu plus gai au printemps.
Écrit par : Livy | lundi, 16 octobre 2006
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