dimanche, 15 octobre 2006
Chant de bambous
Clair et net, l'enchevêtrement laisse filer ses musiques amères, comme du verre tinte dans la nuit, le fête bientôt finie, et des feutres posés sur les cymbales, des coups de marteau cotonneux lancés à l'assaut de l'espace, on joue des épaules à n'en plus finir, comme une pointe fine marque de sa lame un pleur tombé sur les pages d'encre verte, et, les épaules vibrant encore de ce chant sonore, on s'en retourne à l'abri des buissons, dans les haies dénuées de cette forêt verticale, vertige consommé.
Jardins de Chaumont, 7 octobre 2006.
13:45 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne, Littérature
Commentaires
Merci pour ce chant de bambous. Beaucoup de belles photos qui me touchent beaucoup dans ce blog.
Écrit par : bernadette | dimanche, 15 octobre 2006
Tres chouette photo qui fait echo a mes obsessions de perspectives. The same o', quoi!
Écrit par : Livy | lundi, 16 octobre 2006
I remember having seen a wonderful painting at the Fitzwilliam Museum. It represented hunters in red clothes riding in a forest and it had quite a lot to do with the limitations of perspective. I was dead sure that it was by Uccello, yet I cannot lay my hand on this painting, whether by Uccello or by anyone else ! Weird...
Écrit par : MuMM | mardi, 17 octobre 2006
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