dimanche, 24 décembre 2006
Même un poème...
Même un poème peine à poindre. C’est la pointe au cœur, souffle court, comme glisse dans l’herbe un serpent, comme grimpe à la rampe d’escalier la mante religieuse. Pointer le bout du nez, oui, mais aussi sentir cette pointe vous déchirer le thorax – autant se laisser emporter par une secte. C’est trop de douleur, vraiment, même pour un poème.
12:45 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne, écriture
Commentaires
pointer le bout du nez
et faire au pied levé
la fête
à la nouvelle année,
s'envoyer des voeux de
bonheur et de paix
cacher ses secrets
et danser
sur la voie lactée
bonnes fêtes et bonne année mumm!
Écrit par : if6 | dimanche, 24 décembre 2006
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