dimanche, 28 janvier 2007
Ģŷpầếŧệş
Samedi a passé la promesse des fleurs. Pourtant encore les tulipes, roses et crème, même si elles ploient un peu, quoique l'eau fût renouvelée, offrent au regard le trident à six pointes de leur pistil. Maintenant aussi ce sont les Klavierstücke op. 118 & 119 de Brahms, merveilleux, sous les doigts d'Idil Biret : les puristes disent, écrivent à qui mieux mieux qu'elle est nulle ; certes je n'y connais rien, mais ça me semble curieux.
Samedi a passé la promesse des fleurs, et encore une écoute éblouie de la Turangalila, comme une amarre à l'amour, comme la joie chamarrée, dans les brumes du soir naissant qui n'a cessé de se prolonger, aux vapeurs du café, du silence. Le chat noir reflets bruns a fait la fine bouche en passant près du plat avec restes copieux des maquereaux, l'air de dire qu'on ne l'y prendrait pas, à ces nourritures rustiques ou clochardes.
Le Scherzo op. 4 n'est pas mal non plus, un peu appuyé, orageux (mais il faut des orages).
A Flor do Mar : hier soir ; une autre fois.
11:55 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Musique, Cinéma, écriture
Commentaires
Another bad cat.
Votre commentaire est vraiment inspiré par ces musiques pleines de promesses.
Écrit par : patricia | mardi, 06 février 2007
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