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vendredi, 26 janvier 2007

Grives litotes

    Jamais je n’avais écouté attentivement la Turangalila, ou alors je m’étais fourvoyé, elle ne m’avait pas emporté dans sa danse. Aujourd’hui, tout en fixant les tulipes roses et blanches, après les jeux, dans la tiédeur du soir qui tombe et les lueurs farouches du jour qui de nouveau s’attarde au-delà de six heures, je ressens chaque note, chaque envolée de chaque pupitre, chaque passage doux et chaque flamboyant moment, avec une acuité décuplée, comme en proie moi aussi à l’une de ces drogues pavillonnaires. Turangalila de flammes.

Commentaires

des tulipes et des drogues pavillonnaires ! c'est bien vu pour la Turangalila.....

Écrit par : zvezdo | vendredi, 26 janvier 2007

Durandal est là - coup épais dans l'Orne.

(Titre en pages régionales d'Ouest-France, le 27 septembre 1954)...

Écrit par : MuMM | vendredi, 26 janvier 2007

Des mots lointains et anciens pour un chant d'amour si voisin et si moderne...

Écrit par : patricia | vendredi, 26 janvier 2007

Ca m'a étonnée en passant devant chez vous, mais effectivement, malgré le froid, "les tulipes roses et blanches" étaient bien là, joli jardin.

Écrit par : A. | samedi, 27 janvier 2007

Le langage des amants, le langage pour entrer en relation, en communication, pour faire comprendre que la voix chante pour lui et est attentive à lui ( Grazia Fresco Honegger).

Écrit par : patricia | samedi, 27 janvier 2007

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