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dimanche, 28 janvier 2007

"Si votre sort est changé, votre belle âme ne l'est pas."

    Retrouver, dans la masse des pages numérisées de Gallica, la lettre de Voltaire à Frédéric II datée du 28 janvier 1741 relève presque de la prouesse ou de la quête d'anguilles essoufflées dans une botte de sept lieues. Ce serait plus simple avec l'édition Pléiade (que je ne possède pas) ou, tout simplement, si la B.N.F. ne proposait pas la plupart de ses collections en mode image. En l'occurrence, elle ne semble se trouver dans l'édition de 1889 de la Correspondance de Voltaire avec le roi de Prusse, ni dans le tome III de la Correspondance avec M. de Voltaire, dans l'édition de 1805 des Oeuvres posthumes de Frédéric II, roi de Prusse.

De rage, j'abandonne ma quête pourtant acharnée et vous livre, en lieu et place, la très belle lettre du 18 juin 1740 (oui, tout juste deux siècles avant l'Appel) : elle se trouve aux pages 282 à 286 du document ici lié. Quel lèche-cul, quand même, ce brave Voltaire !

 

(J'avais mal calculé. Le Finale éclatait tandis qu'il fallait scruter, dans le ciel, les derniers obscurs violets d'un ciel sombre, Radziwill ou Turner.)

vendredi, 26 janvier 2007

Grives litotes

    Jamais je n’avais écouté attentivement la Turangalila, ou alors je m’étais fourvoyé, elle ne m’avait pas emporté dans sa danse. Aujourd’hui, tout en fixant les tulipes roses et blanches, après les jeux, dans la tiédeur du soir qui tombe et les lueurs farouches du jour qui de nouveau s’attarde au-delà de six heures, je ressens chaque note, chaque envolée de chaque pupitre, chaque passage doux et chaque flamboyant moment, avec une acuité décuplée, comme en proie moi aussi à l’une de ces drogues pavillonnaires. Turangalila de flammes.