mardi, 24 avril 2007
Shack-man, l'homme des taudis
Il y a aussi des tulipes (violet foncé) qui ne font pas la lippe, et que j'écoute Is there anybody there that love my Jesus, tout le monde s'en cogne la croix contre le Golgotha... Ensuite c'est Dracula, qui commence comme une danse féline, à pas de loup, dans la neige fondue au soleil, alors que les dithyrambes se fendent de facéties ; mais voilà aussi les étoiles, et la nuit qui renaît. S'oindre de plomb les narines, ah, ce n'est guère facile.
Strance of the spirit red gator, ce n'est rien, et c'est tout bien sûr : on se dit "c'est tout", mais si on sait tout, alors on se tait. Le crocodile n'en manque pas une miette (de viande). Certaines façons d'être restent muettes face à ces triturations chaloupées (olé, celle-là fallait l'oser). Ton ombre au tableau, l'odeur de marqueur aidant, tu sais déjà tout, et ça danse dément. Spy kiss : baiser de l'espion ; baiser volé ; baiser qui se dérobe ; porte dérobée où l'on s'embrasse ; je brûle d'épier ; peut-on, en baisant, épier ceux qui ne baisent pas (I spy with my little eye). C'est du bluff, c'est un bof d'aveugle, ça ne mange pas de pain. (Si, ça dévore. (sic))
Oui, le vieux chêne de Cheillé est solidement fiché, ancré dans les contreforts de la petite église. On y perd son latin. Entre Lifeblood et Jelly belly il y a ce moment de grâce, cette hésitation de l'oreille plus tendue que les cordes ; le monde grince toujours plus que la personne. (Il ne fallait pas lire encore Dazai Osamu jusqu'à une heure indue.) Déambulant dans l'église, dont vite on fit le tour, nous entendîmes encore chalouper l'orgue, mais à écoper l'eau nous vîmes tanguer notre barque. Des sortilèges pleuvent sur les clochettes que l'on frappe. Ce soir encore, soit, j'aurai, si ça tombe, le bourdon, le ventre noué et quasi gélatineux d'angoisse. Mauvais trip.
Plus de photos ? Enfin si, il y en a des vingtaines, scores of them, encore, mais l'envoi électronique permet de trier (sur le volet). Le son métallique de la guitare de Chris Wood, c'est à fermer la marche, faire la noce, fureter dans tous les recoins. On reconnaît le firmament à ses prouesses, le héros romain à ses promesses, l'aube tombée au coin du bois devant la parure du soleil.
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Ailleurs, c'est de Julien Jacob qu'il est question.
10:40 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, Poésie, écriture, Ligérienne
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