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mercredi, 20 juin 2007

Fausse commune

    Ces piétons ont le temps pour eux

Passent dans le ciel les nuages

Roses, laiteux, orangés, bleus

Ou détachés du long sillage :

Ces piétons ont le temps pour eux.

 

Passent dans le ciel les nuages

En ce petit matin d'été

Qui dédore les esclavages :

L'attente du vent arrêté

Freine dans le vent les nuages.

 

En ce petit matin d'été

Rêvant de toi à la fenêtre

Le cycliste que j'ai guetté

J'ai vu traîner sa peine d'être

En ce petit matin d'été

 

Rêvant de toi à la fenêtre

J'entends les merles voltiger

De leurs trilles traînant leurs guêtres

À ne rien pouvoir exiger

Rêvant de toi à la fenêtre

 

J'entends les merles voltiger

Ces piétons ont le temps pour eux

Le lait au bol va se figer

Le sablier devient poreux

 .......

 

Ces piétons ont le temps pour eux.

06:16 Publié dans Odelettes d'été | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie

Commentaires

quelle est mignonne cette odelette,
une estivale à la fenêtre
consolation de nos paresses
et tout le temps pour faire la fête...
(heu heu c'est lourd mais peux pas faire mieux en ce moment )

Écrit par : if 6 was a bird | mercredi, 20 juin 2007

Mais non, mais non, elle est très bien, cette odelette ! Et, au moins, vous l'avez faite sans nous casser les oeufs.

Écrit par : De Crécy | jeudi, 21 juin 2007

Les commentaires sont fermés.