Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 08 octobre 2007

Envers du sac mat (ivres 1279/1547)

    Sneaky. J’ai beau regarder les ballets de Gallotta et relire inlassablement toujours le même article sur Fatos Kongoli alors que je n’ai jamais lu ni même ouvert le moindre livre de Fatos Kongoli mais parce que le journal est ouvert à cette page dans les toilettes, je sais que je m’effile, complote dans les coulisses. Dude. Mon pote t’es trop taré, dit-on à Lebowski (mais ça sonne faux). Oatmeal. Elle s’étouffa à ouïr cette nouvelle effarante, le menton collé contre l’avoine et les mèches pleines de lait éclaboussé. Three Day Sucker. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on m’enverra bon pour le service, à faire crisser la gratte dans ces sous-sols fusionnels où s’étire l’âme charnelle, prise entre les bas-fonds de Tirana – que je ne connais pas même de Fatos Kongoli –, les chorégraphies tentaculaires de Gallotta – que je matai quelque temps dans la lucarne – et mon pote le gitan qui me tenait la jambe avec sa clarinette déglinguée. Greasy spoon. Ce n’est qu’après avoir déplacé le cadavre de la mère que l’inspecteur remarqua la cuillère grasse de beurre. Whose bag is it. La question allait de soi, pensa l’inspecteur. First kiss. Je me faufile en rasant les murs, je guette et jette de tous côtés le regard, jusqu’à voir ces deux enfants de dix ans, pas plus, qui se roulent, très plaisamment, une pelle. Pick up. À l’arrière, je reprends pile là où je m’étais arrêté : je me faufile en rasant les murs, je manigance dans les coulisses où deux vieillards, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés, se roulent une pelle.

Commentaires

super tous ces gens qui se roulent des pelles. :)

Écrit par : if6 | mardi, 09 octobre 2007

Les commentaires sont fermés.